"Focus France : Conflit Arménie-Azerbaïdjan"

À ces événements tragiques s'est ajoutée une explosion dans un dépôt de carburant à Stepanakert, qui a tué et blessé un grand nombre de nos compatriotes. Puis les hommes d’État d’Artsakh, symboles de notre indépendance, ont été capturés. Tout comme nous nous souvenons des âmes de nos héroïques martyrs dans chaque prière, notre prière devrait également être pour la libération rapide de nos prisonniers dans les prisons de Bakou. Avec une profonde douleur dans nos cœurs, nous prenons note de ce qui s'est passé, mais ne laissons pas notre chagrin et nos souffrances se transformer en désespoir, afin que nous ne nous détournions pas de Dieu et de notre patrie. Oui, la perte que nous avons vécue est grande et indescriptible, tant pour le peuple que pour chacun d’entre nous. La vie de nos enfants a été victime de la politique génocidaire de l’ennemi, nos maisons et nos foyers, le sang et la sueur de notre travail ont été détruits. De plus, nous avons perdu non seulement des ressources humaines et matérielles, mais aussi les fondements spirituels de notre identité et les piliers qui nous lient à notre terre. Parallèlement à la perte de notre sainte patrie, nous avons perdu nos monastères, nos églises et les tombes de nos proches. Cependant, cher peuple d'Artsakh, cela doit nous donner une nouvelle force, un nouvel espoir en Dieu et une nouvelle confiance en notre unité nationale, afin que le 19 septembre ne devienne jamais qu'un simple jour de commémoration. Cela devrait être un jour de réflexion sur nos vies, un jour où nous nous retrouvons, un jour d'unité autour de l'idée du retour en Artsakh. En vérité, notre Seigneur Dieu est juste et miséricordieux. Ce n'est que remplis de foi et d'amour que nous pourrons tourner cette page honteuse de notre histoire avec une conscience tranquille et entamer un nouveau chemin, nous précipitant vers de nouveaux horizons de renouveau et d'élévation nationale. Dieu merci, nos frères et sœurs d'Arménie nous ont chaleureusement accueillis et ne nous ont pas laissés nous sentir étrangers dans notre patrie. Grâce aux efforts de nos compatriotes, le peuple d'Artsakh peut aujourd'hui s'intégrer dans la vie publique de la République d'Arménie, tout en conservant son identité unique. Croyants, que le feu de l’espoir du retour ne s’éteigne jamais dans nos cœurs et nos âmes. Nous devons entretenir ce feu à tout prix, en le renforçant constamment par des actes d'amour, de miséricorde et de dévotion. La foi et l’action sont la formule du retour et de la réussite nationale. Le moment est venu de réaliser nos rêves nationaux sacrés, de saisir toutes les opportunités pour rétablir la justice, afin que l'Artsakh redevienne une partie de la Mère Arménie, à laquelle nous aspirons tous. Mes prières à Dieu et les désirs les plus profonds de mon cœur sont dirigés vers une seule chose : revoir l’Artsakh comme arménien. Et c’est mon devoir de père de vous transmettre à tous cet appel, afin que vous, sur le chemin de votre vie, adhériez fermement au même objectif. Puisse le Seigneur Tout-Puissant accorder abondamment ses bénédictions à notre peuple, en lui accordant force, énergie et fruits de l’amour fraternel. Que notre rêve national se réalise par la volonté de Dieu, et bientôt les cloches des églises d'Artsakh sonneront à nouveau, appelant leurs enfants dans leur patrie. Que le souvenir de nos héroïques compatriotes brûle à jamais dans nos cœurs et que nos enfants, injustement captifs, retrouvent la liberté. Amen.

Discours du Primat du diocèse d'Artsakh à l'occasion de l'anniversaire des événements tragiques de septembre 2023 Cher peuple d’Artsakh ! Aujourd’hui, cela fait un an depuis les événements tragiques qui ont frappé notre peuple. Malgré la résistance héroïque de notre peuple, soumis à un blocus de neuf mois, dans la faim et dans le besoin, sans recevoir d'aide extérieure, le 19 septembre 2023 et les jours suivants, l'Azerbaïdjan a complètement occupé et expulsé le peuple arménien de sa patrie historique - la République d'Artsakh - par des actions militaires et une politique génocidaire. Plus de 120 000 Arméniens d'Artsakh ont été expulsés de force.

Échange de cadets, modernisation des formations, évolution des programmes Une délégation de l’académie militaire arménienne Vazgen Sargsyan s’est rendue en visite à l’académie militaire française de Saint-Cyr Coëtquidan à Guer dans le Morbihan.

Azerbaïdjan : un Français condamné à 3 ans de prison pour un graffiti | Euronews https://fr.euronews.com/2024/09/12/azerbaidjan-un-francais-condamne-a-3-ans-de-prison-pour-un-graffiti

🇦🇲🇦🇿Erevan et Bakou se sont mis d'accord sur 13 des 16 points du traité de paix. 13 des 16 articles du projet de traité de paix entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont été acceptés. Le ministre arménien des Affaires étrangères, Ararat Mirzoyan, l'a annoncé lors d'une réunion d'information conjointe avec son homologue luxembourgeois. Il estime qu'il existe une réelle chance de signer un accord de paix le plus rapidement possible. « Il y a 16 articles, 13 d’entre eux sont entièrement convenus, 3 sont partiellement convenus. Le Premier ministre a parlé de 17 articles, apparemment, il avait aussi en tête le préambule », a expliqué Mirzoyan.

Selon la résolution, l’Organisation déclare : 1. Le blocus du Haut-Karabakh de décembre 2022 à septembre 2023, y compris la fermeture du corridor de Latchine, était caractéristique des actions considérées comme imposant des conditions de vie destinées à entraîner la destruction physique des Arméniens de souche sur le territoire et a causé de graves dommages mentaux et corporels aux Arméniens sur le territoire, qui sont reconnus comme des crimes génocidaires en vertu de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide. 2. Le déplacement forcé des Arméniens de souche en septembre et octobre 2023 par le siège et les bombardements constitue un nettoyage ethnique et le crime contre l’humanité de déportation ou de transfert forcé de population (déplacement forcé). 3. Le bombardement de zones civiles est une violation du droit international humanitaire ; 4. La torture et le meurtre de prisonniers de guerre et de civils arméniens constituent une violation du droit international humanitaire. L’Organisation exhorte l’Azerbaïdjan. 5. De libérer tous les Arméniens de souche détenus par l’Azerbaïdjan dans des circonstances illégales ; 6. De se conformer aux ordonnances et aux arrêts de la Cour internationale de justice, ainsi qu’aux autres obligations du droit international, y compris le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire.7. Prévenir de futures violations des droits de l’homme des Arméniens ; 8. Empêcher tout nouveau déplacement des Arméniens de leur patrie en respectant la souveraineté territoriale de la République d’Arménie ; 9. Respecter, protéger et empêcher la destruction de tout bien culturel arménien dans le Haut-Karabakh. 10. Protéger le droit du Haut-Karabakh à l’autodétermination ; 11. Appelle la communauté internationale, y compris les gouvernements nationaux et les organisations internationales, à reconnaître les atrocités perpétrées contre les Arméniens de souche du Haut-Karabakh comme constituant des violations flagrantes des droits de l’homme, 12. A reconnaître des crimes de guerre, des génocides et des crimes contre l’humanité, selon le cas, et à prendre les mesures appropriées en réponse pour prévenir de nouvelles violations et de nouveaux crimes ; 13. Recommande l’application de mesures de justice transitionnelle, y compris des sanctions, et l’ouverture d’une enquête sur l’affaire par la Cour pénale internationale ; 14. Demande au Procureur de la Cour pénale internationale d’enquêter sur les crimes ; 15. Demande à l’Azerbaïdjan de retirer ses soldats du territoire de la République arménienne et de respecter le droit à l’autodétermination des Arméniens du Haut-Karabakh.

L’International Association of Genocide Scholars a adopté une résolution sur les actes de génocide au Haut-Karabakh.

🇦🇲Erevan a approuvé le Règlement sur les activités conjointes des commissions sur la délimitation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise. Le gouvernement arménien a approuvé jeudi le Règlement sur les activités conjointes des commissions sur la délimitation de la frontière arméno-azerbaïdjanaise. La réglementation prévoit notamment l'organisation des travaux de délimitation, l'adoption des documents pertinents, l'établissement d'un protocole décrivant le franchissement de la frontière de l'État, l'établissement d'une carte de délimitation à l'échelle appropriée, ainsi que travaux de groupes d’experts. Il est également à noter que le règlement et les documents qui seront adoptés sur cette base compléteront la base juridique permettant d'assurer le plein déroulement des travaux de délimitation. Il prévoit également la réglementation des questions de procédure entre les deux pays après la signature de l'accord sur les frontières nationales. "La consolidation des fondements juridiques internationaux de la frontière nationale de la République d'Arménie est l'une des garanties juridiques de la sécurité, ainsi que de l'inviolabilité des frontières et de l'intégrité territoriale", indique la justification. Le ministère arménien des Affaires étrangères a annoncé le 30 août qu'Erevan et Bakou avaient signé un règlement sur les activités conjointes des commissions de délimitation et de démarcation de la frontière nationale.

🇷🇺L'ambassadeur de Russie en Arménie a déclaré que la mission de l'UE en Arménie collectait des données de renseignement. « De nombreux risques auxquels l'Arménie est confrontée aujourd'hui auraient pu être atténués si, en septembre 2022, Erevan avait accepté la proposition de mettre en œuvre un ensemble de mesures par l'intermédiaire de l'OTSC pour stabiliser la situation à la frontière avec l'Azerbaïdjan. Nous parlions d'initiatives sérieuses, notamment d'assistance militaro-technique, d'envoi d'une mission de surveillance et d'assistance à la formation des troupes frontalières. Malheureusement, les dirigeants arméniens ont choisi d'inviter la mission de l'UE, qui ne protège pas du tout les frontières de l'État, mais qui, sous couvert de « surveillance », collecte des renseignements contre l'Azerbaïdjan, l'Iran et la Russie », a déclaré Sergueï Kopyrkine.

🇦🇲 Les discussions sur la nouvelle constitution arménienne commenceront demain, a déclaré le ministre de la Justice de la République d'Arménie, Grigor Minasyan.