Entre les troisième et quatrième mouvements de la Cinquième Symphonie de Beethoven se produit un phénomène qui peut donner la chair de poule à celui qui l'écoute et réveiller même l'âme la plus endormie. C'est un mouvement allant du doux à l'intense. Le terme italien pour désigner cette transition est "in crescendo". Précisément, cela signifie une transition progressive du doux à l’intense. Les in crescendos d'une évidence qui, initialement à peine perceptible, se déploie maintenant dans un rugissement toujours plus grand... In crescendos comme celui que je partage avec vous aujourd'hui : un article d'opinion scientifique (c'est-à-dire qu'il ne présente pas les résultats d'une étude scientifique, mais plutôt la présentation raisonnée de l'opinion des auteurs sur un sujet, développée comme un essai scientifique), publié dans la revue Public Health in Practice, généralement aligné sur « le récit officiel ». L'article intitulé "Qui est anti-science ?" a été rédigé par Paul et ses collaborateurs, issus d'instituts de recherche en santé publique et en politiques internationales en Belgique, Royaume-Uni, Australie et en France.
Dans leur article,
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2666535224000302, les auteurs soulèvent avec élégance les aspects centraux de l’une des questions qui ont le plus servi à étayer le récit sur la COVID et les inoculations : l’idée qu’il n’y a qu’une seule vision et que ceux qui ont d’autres arguments sont « anti-scientifiques ». Accuser les médecins et les universitaires d’être anti-scientifiques est devenu (de plus en plus) courant en médecine et en santé publique. A travers cette accusation puérile et certainement pas scientifique, le but est de discréditer quiconque avance des arguments contrastés. Les auteurs affirment, à juste titre, qu’il n’existe pas « une science unique ». En fait, l’épistémologie reconnaît depuis longtemps que toute science correspond au contexte sociologique du moment, et dépend donc du contexte. Les auteurs soutiennent également que ces perspectives et arguments variés sont nécessaires pour parvenir à une compréhension globale de tout phénomène biologique. Pour faire valoir leur argument, Paul et ses collègues se concentrent sur les « vaccins génétiques » synthétiques à ARNm contre la COVID. Ils rappellent au lecteur que les premiers rapports d'essais cliniques (préparés par les sociétés pharmaceutiques) de ces inoculations ont montré des résultats qui semblaient choquants (vous vous souvenez de ce fameux 95% d'efficacité ?). Cependant, bien que répétée jusqu’à la nausée par les médecins, médias et politiques, l’histoire était bien plus complexe...
Pour commencer, ce qui a été rapporté, c’est la différence de risque relatif, et non la réduction du risque absolu (Quelle difference ?
https://t.me/vivrecorrectement/2501). On n’a pas non plus prêté attention aux conséquences des infections, de la transmission et des maladies, et encore moins aux effets indésirables. Même l'approche prenant en compte les différences de risque entre les personnes n’a même pas été proposée. Ces énormes manquements ont eu des conséquences dont on commence seulement à comprendre toute l’ampleur. Leur conclusion « La science offre une large gamme de perspectives sur un objet d’étude donné. Seul le processus de délibération entre scientifiques et autres parties prenantes peut aboutir à de nouvelles connaissances acceptées et utiles pour soutenir la prise de décision. Malheureusement, en essayant de réduire la "science" à de simples messages gravés dans la pierre, les scientifiques peuvent devenir les pires ennemis de la science » Certainement !!
Médecins, universitaires et scientifiques ont contribué, par leur action ou leur inaction, à l’érosion de la science (pas tous, mais la plupart). S'ils veulent blâmer quelqu’un pour le manque de confiance du grand public dans la connaissance scientifique, il suffit qu'ils se regardent longuement dans le miroir. Avec ce crescendo, espèrons et souhaitons qu'il aboutira à un réveil sonore et harmonieux de la véritable mélodie de l'humanité...
Bon SensLe mot VÉRITÉ me vient à l'esprit.
APPLIQUONS TOUTE LA VÉRITÉ SUR LES VACCINS À ARNM COVID-19.
En France comme aux États-Unis, la désinformation est le seul moyen de nos gouvernants pour pouvoir cacher la dure réalité du terrain.
Tant que les informations sur les vaccins sont véridiques, il ne s'agit pas de désinformation...
Par exemple, les vaccins à ARNm COVID-19 ont une efficacité vaccinale, ou une réduction du RISQUE RELATIF, d'environ 95 %. Mais la vérité est que les vaccins à ARNm ont également une réduction du RISQUE ABSOLU beaucoup plus faible d'environ 1%, ce qui est plus significatif à des fins cliniques et de santé publique.
La plupart des cas de COVID-19 surviennent également chez des personnes non vaccinées. Mais la vérité est que les Centers for Disease Control and Prevention ne comptent plus les cas chez les personnes vaccinées à moins qu'elles ne soient hospitalisées ou ne meurent, sous-estimant potentiellement des millions d'infections révolutionnaires chez les personnes recevant des vaccins…