Revue éléments
Éléments est aujourd’hui l’une des plus anciennes revues d’idées d’expression française, puisqu’elle paraît sans interruption depuis près de 50 ans. Numéro après numéro, Éléments interroge l’histoire et les arts, met en perspective les recherches scientif
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On avait laissé Philibert Humm sur un quai de Honfleur, après avoir vaillamment descendu la Seine en canoë dans « Roman fleuve ». Il repart à l’aventure, non plus fluviale mais ferroviaire cette fois, dans « Roman de gare », à la manière des hobos américains - de Jack London à Jack Kerouac - qui voyageaient cachés dans des trains de marchandises. Avec son ton décalé et son humour poétique, il nous emporte dans son baluchon, direction la France éternelle.
Né en 1951, à Bastia, Jean-Paul Marcheschi n’en finit pas de nous étonner et de nous enchanter. Artiste, peintre, écrivain, critique d’art, le voici désormais critique gastronomique et historien de la table corse, lui qui signe « La Cuisine de mon père », aux Éditions Musa Nostra, pour le plus grand plaisir, gustatif et esthétique, de Nicolas Lévine
Le nom de Gabriel Marcel (1889-1973) n’a plus l’aura qu’il a pu avoir il y a un demi-siècle. S’il y a pourtant un philosophe de l’incarnation, du cheminement, de la rencontre, c’est lui, loin de tout système verrouillé.
Et si, tout comme Nietzsche, Heidegger devait être vu comme un médecin de notre civilisation ? Sans doute pas un médecin qui éradique, qui extirpe une maladie, mais un médecin qui soigne, un médecin qui amène une certaine paix, une certaine sérénité, un équilibre dans la lucidité, qui nous réconcilie avec le monde, avec le corps et ses maux qui vont inévitablement avec ses bonheurs ? Heidegger, médecin de la modernité, qui est l’arraisonnement du monde, et même médecin de la postmodernité, qui est le moment où les arraisonneurs sont eux-mêmes arraisonnés par les dispositifs et sont emmenés par des flux incontrôlés ? C'est cette hypothèse sur laquelle se penche notre collaborateur Pierre le Vigan, urbaniste et essayiste, dans cette passionnante étude.
La branche anatolienne des langues indo-européennes est celle qui pose le plus de problèmes aux linguistes dans la reconstruction de la famille indo-européenne. Les langues procédant de ce rameau sont à la fois les plus anciennes attestées de manière écrite grâce à des hiéroglyphes et des tablettes cunéiformes de l’âge du Bronze, mais aussi les plus divergentes, à tel point que des linguistes postulent l’existence d’une plus vaste famille « indo-anatolienne », regroupant d’un côté les langues indo-européennes et de l’autre les langues anatoliennes. Une certaine historiographie turque veut absolument en faire une civilisation autochtone, tandis que les paléogénéticiens les plus renommés (David Reich dans un article (1) polémique en 2022) ont voulu placer l’origine des langues indo-européennes en Anatolie, au mépris de tout bon sens. De nouvelles découvertes suggèrent l’existence de deux migrations vers l’Anatolie très anciennes depuis un espace compris entre l’est de l’Ukraine et la Volga avant les migrations…
Il est entendu que notre monde moderne naît au XIXe siècle avec ce qu’il est convenu d’appeler la révolution industrielle. C’est une évidence. D’une évidence au prêt-à-penser il n’y a qu’un pas. Il est donc temps de réexaminer cette évidence, de penser à nouveaux frais la révolution industrielle. Non pas pour prétendre qu’elle n’aurait pas d’importance, mais au contraire pour prendre toute la mesure de cet événement à nul autre pareil.
Thomas Molnar écrivait dans « L'Américanologie : Triomphe d'un modèle planétaire ? » en 1991: « la question ne se pose plus de savoir si le modèle américain est le meilleur, le plus digne d’être imité, il est adopté par défaut de concurrents ». Dans son nouveau roman « Touchdown Journal de guerre », Olivier Amiel mène une réflexion sur l’américanisation qui nous submerge, rarement pour le meilleur et souvent pour le pire, mais sans pour autant la rejeter en bloc.
Pour ce nouveau numéro de l’émission « Les idées à l’endroit », c’est sur les chemins altiers d’une pensée exigeante et ardue que nous entraîne Rémi Soulié, accompagné de deux guides émérites, Michel Maffesoli, écrivain et sociologue, et Baptiste Rappin, philosophe, maître de conférence à l’Université de Lorraine.
Les Jeux paralympiques battent actuellement leur plein. Hymne au courage et à la résilience d'athlètes blessés par la vie ou exhibition malsaine d'une prétendue « inclusivité » démagogique et factice ? Xavier Eman, rédacteur en chef adjoint de la revue « Éléments », se penche sur la question dans « Ligne Droite », la matinale de Radio Courtoisie.
Où situer l’Europe, non pas seulement dans le temps, mais aussi dans l’espace ; non pas seulement dans l’histoire, mais dans la géographie ; non pas seulement dans la politique, mais aussi dans ses caractéristiques culturelles, linguistiques, paysagères, etc. ? Vaste et complexe question à laquelle s’attelle l’universitaire Olivier Eichenlaub dans un article exceptionnellement étoffé « Frontières en Europe, frontières de l’Europe ». À lire dans le premier numéro du « Cahier d’études pour une pensée européenne » (La Nouvelle Librairie), la revue du Pôle Études de l’Institut Iliade. À retrouver également dans le dernier numéro d’« Éléments » actuellement en kiosques.
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