In Christo Rege ✝️⚜️

« En ma fin est mon commencement. » Devise de Marie Stuart, Reine d’Écosse (1542-1567) et de France (1559-1560) @jackygoyy

« Pour lui, le Salut ne passe pas par le Christ, mais par la chevalerie : ce sont les Chevaliers qui sont les rédempteurs, et l’on discerne nettement dans son récit, auquel il a donné le nom de Parzifal, le désir de lutter, justement, contre la christianisation du Graal… À cette fin, Eschenbach s’appuie sur une tradition antérieure à la tradition chrétienne, la tradition mazdéenne, celle des disciples de Zoroastre, le vieux mage perse, dont la doctrine annonçait la victoire du bien sur le mal, au terme d’un gigantesque combat se déroulant sur des millénaires. Cette tradition orientale avait transité par la Provence grâce au « Provençal Kyot ». En préférant Chrétien à Eschenbach, Wagner trahissait son modèle allemand et toute la chevalerie provençale dont Eschenbach se voulait l’héritier. » Préface du « Gai savoir » de Friedrich Nietzsche par Marc Sautet, pages 55-56 @jackygoyy

« Depuis l’époque où il fréquentait Tribschen, Nietzsche savait que Wagner voulait mettre en scène la fameuse légende des chevaliers du Graal. Il connaissait l’essentiel du livret et n’ignorait rien de ses sources, comme Chrétien de Troyes et Wolfram Von Eschenbach. Mais ce que Wagner présentait comme le Graal ne pouvait que s’opposer à la cause que Nietzsche, lui, voulait défendre. Sur ce point décisif, en effet, les sources principales s’opposent. Pour Chrétien de Troyes, le Graal est la coupe qui recueillit le sang du Christ sur la Croix. C’est là la tradition chrétienne à laquelle Wagner se conforme - et du même coup, trahit Eschenbach. Car dans la vision d’Eschenbach, le Graal n’est pas cela du tout ; ce n’est pas une coupe, c’est une pierre, une pierre précieuse qui provient d’Orient, et qui a transité par la Provence. » Préface du « Gai savoir » de Friedrich Nietzsche par Marc Sautet, page 55 @jackygoyy

« Si vous avez le courage de fouler aux pieds et de faire mourir en vous tous les appétits désordonnés, les désirs et les moindres mouvements de la volonté, vous serez plus agréable à Dieu et lui rendrez un hommage plus grand que si, laissant vivre volontairement en votre âme l’une ou l’autre de vos passions, vous vous donniez la discipline jusqu’au sang, que si vous pratiquiez un jeûne plus austère que celui des anciens ermites et anachorètes, ou même que si vous convertissiez des milliers de pêcheurs. » Lorenzo Scupoli, « Le combat spirituel » page 20 @jackygoyy

« Si vous êtes prompt à juger et mépriser les autres, Dieu vous corrigera à vos dépens : il permettra que vous tombiez dans les mêmes fautes, afin que vous reconnaissiez votre orgueil et qu’humilié par votre chute, vous cherchiez un remède à l’un et à l’autre vice. » Lorenzo Scupoli, « Le combat spirituel » page 85 @jackygoyy

« Il y aura toujours une résistance, une forme de réaction catholique se distinguant par une certaine vitalité, une certaine manière de jaillir avec une force inattendue par l’intermédiaire de nouveaux hommes et de nouvelles organisations. L’histoire et cette loi générale de la croissance et du déclin des organismes plaident pour le premier scénario, le dépérissement accéléré du catholicisme dans le monde ; mais l’observation appliquée au cas particulier de l’Église ne suggère rien de tel. Cette dernière paraît douée d’une vie organique plutôt inhabituelle : elle a un mode d’être unique, des capacités de rebond insoupçonnées, et une affinité certaine avec la résurrection. » Hilaire Belloc, « Les grandes hérésies » pages 263-264 @jackygoyy

« L’attaque moderne contre la Foi - la dernière et la plus redoutable de toutes - a fait de tels progrès que nous pouvons d’ores et déjà soulever un point crucial : elle aura des répercussions aussi colossales que définitives sur le monde tel que nous le connaissons. En effet, soit l’Église catholique sera réduite à l’impuissance politique, à l’insignifiance numérique et au silence public ; soit elle arrivera, comme à de maintes reprises par le passé, à trouver les ressources nécessaires pour réagir et venir à bout de ses adversaires ; elle rassemblera toutes ses forces et étendra son autorité pour s’imposer à nouveau comme le phare de la civilisation qu’elle a historiquement forgée, concourant ainsi à régénérer le monde. En bref, soit nous autres catholiques finirons par former un archipel marginal et persécuté, soit nous serrons les rangs pour faire résonner au terme du combat notre vieux cri de ralliement : « Christus Imperat » ! Hilaire Belloc, « Les grandes hérésies » pages 257-258 @jackygoyy

« Ce rejet de Dieu a progressivement gagné les masses et fonctionne désormais partout comme une force sociale. » Pie XI, souverain pontife de 1922 à 1939, dans son encyclique « Caritate Christi Compulsi » de 1932 @jackygoyy

« Nous savons, bien entendu que l’Église catholique ne peut pas être détruite. Mais nous ignorons dans quelle mesure elle survivra ; nous ne pouvons prédire sa faculté de rebond, pas davantage l’aptitude de l’ennemi à la pousser toujours plus loin dans ses retranchements, jusqu’à ce que semble sonner l’heure de l’Antéchrist et de la bataille finale. Car c’est bien là le terme de la lutte qui verra le monde s’embraser. » Hilaire Belloc, « Les grandes hérésies » page 241 @jackygoyy

« L’heure de vérité approche. Aujourd’hui, la Foi n’est pas aux prises avec une hérésie particulière, comme l’ont été les hérésies arienne, manichéenne, albigeoise ou mahométane ; elle ne se retrouve pas non plus face à une sorte d’hérésie généralisée, à l’image de ce qui se produisit il y a entre trois et quatre cents ans de cela lorsqu’elle fut confrontée à la révolution protestante. L’ennemi qu’il lui faut désormais affronter, celui que nous appellerons « l’attaque moderne », mène une charge globale contre ses fondamentaux et plus encore : contre son existence même. Ainsi sait-il pertinemment qu’il n’y a pas de neutralité possible. Les forces mobilisées contre la Foi visent sa destruction pure et simple. La bataille est donc engagée sur une ligne de clivage des plus claires - l’enjeu étant la survie ou l’anéantissement de l’Église catholique. » Hilaire Belloc, « Les grandes hérésies » page 241 @jackygoyy