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Des crèches privées sont épinglées pour leurs mauvais traitements dans un nouveau livre choc du journaliste, qui avait enquêté sur les Ephad: Rationnement des repas, manque de personnel, parfois même des actes directs de maltraitance sur les enfants.
Dans "Les Ogres", le journaliste et auteur du best-seller "Les Fossoyeurs", qui dénonçait les méthodes du groupe Orpea et le business du grand âge, publie un nouvel ouvrage décryptant cette fois-ci le secteur de la petite enfance.
L’auteur du best-seller Les Fossoyeurs décrit les méthodes des géants des crèches privées, en particulier celles du groupe People & Baby, mais aussi de Babilou, des Petits Chaperons rouges et de La Maison bleue.
Le journaliste met en lumière les méthodes de ces grands groupes pour générer des profits, au détriment de la santé des bébés dont ils ont la charge, des employés et des finances publiques.
Victor Castanet consacre plusieurs chapitres de son enquête à la crèche Baby City, située à Villeneuve-d'Ascq (Nord) et au comportement de sa directrice et de l'infirmière, accusées de mauvais traitements sur les enfants.
Il raconte le périple de Zohra*, qui a placé ses 2 garçons dans l'établissement entre 2019 et 2021. Jusqu'à ce jour de mai, où Bilal*, le père des jumeaux, découvre "des traces de bleus et de griffures sur l'épaule, le haut du bras droit et la base du cou" de l'un des enfants. Il relate aussi le jour où Johanna* a récupéré sa fille avec "une vilaine marque" sur le front et les fois où ses enfants sont rentrés "affamés" de la crèche.
Fin mai 2021, Zohra a fini par porter plainte au commissariat de Lille, sur recommandation de son médecin généraliste, qui estimait que "seule la main d'un adulte a pu infliger de telles blessures". Une enquête a été ouverte.
"Au total, 9 enfants au moins auraient été victimes de comportements inappropriés", écrit Victor Castanet, qui ajoute que la directrice et l'infirmière de la crèche Baby City "sont poursuivies pour des violences physiques ou psychologiques commises sur des enfants en bas âge ainsi que des privations d'aliments ou de soins au point de compromettre la santé d'un enfant". Elles doivent être jugées à Lille (Nord) le 23 septembre pour "violences sur mineurs".
D'autres cas de maltraitances dans divers établissements du groupe People & Baby sont également détaillés, dont un dans le 16e arrondissement de Paris. Procès-verbal à l'appui, Victor Castanet rapporte le témoignage de Linda Haddad. Cette mère de famille décrit des enfants "nourris avec des yaourts périmés, dont on tire les oreilles, qu'on laisse pleurer pendant des heures, dont on moque le physique, à qui on ne donne pas à boire".
"J'ai déjà retrouvé mon fils avec de grosses griffures au niveau du cou, les fesses rouges complètement irritées car les couches n'étaient pas changées", ajoute-t-elle auprès de la police.
Victor Castanet révèle également comment le groupe People & Baby réalise d'importantes économies au détriment du soin apporté aux enfants. Nommée responsable d'une crèche du 15e arrondissement de Paris, Alice Régnier raconte une consigne de la part d'une de ses supérieures : "Je me souviens parfaitement de sa phrase : 'On ne change pas un enfant pour un petit pipi. Vous attendez une heure de plus !'".
En région parisienne, Cyrielle Sauze, qui gère plusieurs établissements People & Baby pour la collectivité Rambouillet Territoires, décrit une autre méthode. "Régulièrement", elle et ses équipes faisaient face à "des problèmes d'approvisionnement" en couches et en nourriture, la contraignant à "aller en acheter avec [s]on propre argent". "J'en avais pour 300 euros et je me faisais rembourser six mois plus tard, en notes de frais."
Ces "problèmes d'approvisionnement" cachent en fait une stratégie bien rodée. "Il y a une politique qui fait qu'on a un énorme turnover chez People & Baby au niveau des fournisseurs", détaille un ancien cadre du service achat, sous couvert d'anonymat.
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