Jean-Eudes Gannat

Chers amis, Vous avez été nombreux à nous soutenir et à nous écrire pour savoir comment s'était le procès d'hier. Voici notre ressenti : - L'avocat général a été courtois, rien à voir avec l'espèce de procès de Nuremberg vécu en première instance. - Cependant la dimension politique, nos personnalités, nos engagements respectifs, l'historique de l'Alvarium etc ont été largement évoqués comme prétexte à sévir. À se demander parfois si l'on jugeait les faits ou les individus pour ce qu'ils étaient. - Les juges ont semblé réceptifs et attentifs aux arguments développés lors des plaidoieries. - Les peines requises à l'oral sont peu ou prou les mêmes que celles requises dans le courrier qui nous était parvenu juste avant l'audience : plus ou moins de prison selon les profils, et des interdictions de paraître à Angers (dans l'espoir de casser l'aspect militant, sans doute). Une fois qu'on a dit ça, on n'a pas dit grand'chose j'en conviens. Hélas nous n'aurons le délibéré que le 14 janvier. Et juste après seront jugés 2 militants pour la même affaire, dont le procès avait été renvoyé. C'est pourquoi je continue à vous prier de bien vouloir alimenter cette cagnotte : nous sommes loin d'avoir récolté ce qu'il nous faut pour payer les avocats. Quoiqu'il en soit, un immense merci à ceux qui ont déjà donné de l'argent et relayé notre appel : sans vous, il nous serait absolument impossible de continuer la lutte. https://www.leetchi.com/fr/c/aidons-les-camarades-de-la-rue-du-cornet-a-payer-leurs-avocats-2005411?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing Dieu vous garde, et rendez-vous à la victoire !

🚨 De la prison ferme pour nous être défendus face aux émeutiers pour Nahel ? Alors que nous avions été relaxés en première instance, les juges considérant que nous étions en "étant de nécessité" face au danger, le Parquet d'Angers a fait appel. Nous allons être à nouveau jugés ce jeudi devant la cour d'appel d'Angers (où siège la présidente du Syndicat de la Magistrature) et le Parquet requiert des peines de prison ferme, des amendes et des interdictions de paraître à Angers pour l'ensemble des militants incriminés. ➡️ Vous avez été à nos côtés face aux racailles, aidez-nous à faire face à l'instrumentation de la Justice ! Se défendre n'est pas un crime : pas de prison pour les défenseurs de la rue du Cornet ! https://www.leetchi.com/fr/c/aidons-les-camarades-de-la-rue-du-cornet-a-payer-leurs-avocats-2005411?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

« D’immenses bazars résonnants de pick-up symboliseront cette race à prix unique. Des trottoirs roulants parcourront les rues. Ils transporteront chaque matin à leur travail d’esclave la longue file des hommes sans visage et ils les ramèneront le soir. Et ce sera la terre promise. Ils ne sauront plus, les usagers du trottoir roulant, qu’il y eut jadis une condition humaine. Ils ne sauront pas ce qu’étaient nos cités, quand elles étaient nos cités : pas plus que nous ne pouvons imaginer ce qu’étaient Gand ou Bruges au temps des échevins. Ils s’étonneront que la terre ait été belle et que nous l’ayons aimée passionnément. » Maurice Bardèche

Je serai demain à partir de 8h sur @LigneDroite, pour une courte chronique. À écouter en direct ici ⬇️ https://youtube.com/live/A8oear1bFYg…

Celui que l’argent enlaidit n’a rien d’un aristocrate.

La citadelle, c'est c'est comme la mort en état de grâce : ça se prépare à l'avance. C'est un choix à poser vite et auquel se tenir toute son existence. "La vérité pour ceinture (...), le casque du salut et l'épée de l'Esprit qui est la parole de Dieu" écrit St Paul. Le Satan et la République, ils ont déjà fait leurs listes tandis que le confort nous encrasse, et tous nos noms y traînent quelque part. Alors aiguise ton âme camarade

Il est vrai que l'actualité européenne et mondiale assombrit l'esprit de quiconque existe autrement que parce ce qu'il possède ou voudrait posséder. La poésie, le courage, les rêves, les liens communautaires, le rapport à Dieu, la nature même : tout ce qui fait la beauté de notre vie ici-bas semble irrémédiablement condamné à disparaître, à être perverti ou rogné par la loi du Marché. Et pourtant, que ce soit à Academia Christiana ou ce week-end à Grosseto, il existe des centaines, des milliers d'Européens en rupture radicale avec la mega machina. Parmi les esquifs qui résistent aux eaux tumultueuses du fleuve déshumanisé tout-vendre-tout-acheter-tout-saloper, Casapound apparaît comme l'un des vaisseaux amiraux. On a beaucoup écrit sur Casapound qui n'en demandait sans doute pas tant. Notre mouvance a beaucoup fantasmé sans rien faire, ou au mieux cherché à imiter un peu grossièrement, sans comprendre que l'on imite pas la poésie, qu'il faut seulement en tirer la substantifique moelle pour bâtir autre chose. Mais il y a une chose que nous percevons de manière insuffisante : la persévérance. "Nos fidélités sont des citadelles" écrivait Péguy. Quelle que soient mes divergences philosophiques avec certains camarades italiens, ma lucidité sur une organisation qui est forcément imparfaite et trop humaine, je suis admiratif, et je n'ai pas honte de le dire, même si ça semblera flagorneur aux esprits mal intentionnés et que ça faisait partie des motifs de dissolution de l'Alvarium. Pas seulement parce que leur manière d'agir a été une véritable déflagration dans notre monde militant, tout bêtement parce qu'elle entraîne encore des hommes qui, à plus de 50 ans, ont conservé la radicalité et l'engagement de leurs 20 ans. Ça n'est pas rien. Ils ont bâti une sous-culture qui n'est pas la mienne, mais dont on se souviendra dans 30 ans, quand tout le monde aura oublié les quelques tatillonnages droitiers de Meloni. L'Europe va à la catastrophe. Je ne peux m'empêcher de penser que ceux qui n'auront pas renié auront de graves souci d'ici demain ou après-demain. Mais d'ici-là, dans chaque ville d'Europe, il y aura des camarades pour nous accueillir, nous faire découvrir leur culture et partager nos idéaux. Je viens de déjeuner avec une Serbe, un Italien et deux Espagnols dont j'ai appris qu'ils avaient donné de leurs économies pour notre procès de la bataille du Cornet, alors que nos braves élus patriotes n'ont pas daigné pondre un tweet ou un message privé quand les hordes mélaninées déferlaient sur nous avec des machettes. Voilà qui est nettement plus concret que les timides fanfaronnades des chiens-chiens du Système et les spéculations qui pullulent dans les journaux et sur Twitter pour la prochaine présidentielle. "Et toi, pour te faire violer par la République en 2027 tu préfères la vaseline Reconquête ou RN ? - RN assurément, ils en connaissent un rayon. En revanche je suis prêt à voter pour Barnier pour faire barrage à Mélenchon hein : quitte à se faire envahir par toute l'Afrique plutôt un préservatif troué que rien du tout." Ça vous paraît dingue ? Ça n'est ni plus ni moins que la réalité du jeu électoral actuel, peuplé de marionnettes : du vent, de l'enfilade à grande échelle. Mieux vaut bâtir nos initiatives concrètes et maintenir des liens avec les quelques européens réveillés du continent. "Nos fidélités sont des citadelles"... Ça tombe bien, c'est exactement ce qu'il nous faut en tant qu'assiégés : des citadelles. Mais pour être utile ça nécessite des gens qui veillent sur les remparts, des guetteurs, des combattants, des donateurs. Des gens capables de sacrifier des heures de sommeil et de passer un peu de temps sous la pluie : pas des zombies drogués aux écrans, encore moins des drogués tout court. Pas des trembleurs. Pas des égoïstes. Ceux-là se retrouvent souvent zigouillés au pied du rempart, pris en étau par l'armée ennemie, trop sûrs d'avoir encore un peu de temps pour le confort avant de prendre les armes.

Je me fiche éperdument de son parcours, de sa correction, de sa courtoisie et de son élocution au charme un peu désuet : ce monsieur va continuer l’œuvre de destruction de notre pays entamée il y a bien longtemps. Il n’est rien d’autre qu’un ennemi -plus ou moins naïf ou involontaire?- des travailleurs, des chefs d’entreprise, des Français de souche, de la famille etc. Lorsqu’il dit avec bonhomie « les gens d’en bas », c’est ce pays réel qu’il contribue à écraser. Que certains se réjouissent trop bruyamment de la déception du NFP me dérange un peu : je ne vois pas en quoi la nomination d’un type qui lâche du lest à la gauche depuis plusieurs décennies est une bonne nouvelle pour nous : au contraire, sa stature d’homme sérieux nous le rend moins facilement attaquable. Le XXè siècle est rempli de ces « hommes sérieux » et bien élevés qui nous ont amené où nous sommes, et qui devraient passer en jugement mais coulent des jours paisibles dans ces inaccessibles écrins de la France d’avant qu’ils ont martyrisée. Au diable les hommes sérieux et leurs admirateurs tactiques du moment !